La recherche publique à la Chaire
La CRC en patrimoine urbain est engagée auprès de réseaux de chercheurs et dans divers partenariats avec des communautés locales qui contribuent au développement et au rayonnement de la recherche et permettent des applications concrètes de ses résultats et approches au sein des milieux de vie.
PARVI, le groupe interuniversitaire de recherche sur les Paysages de la Représentation, la Ville et les Identités urbaines, réunit des chercheurs du Québec et d’ailleurs qui, alliés à des collaborateurs issus de différents milieux de pratique, se penchent sur des problématiques qui touchent aux enjeux contemporains inscrits dans les dynamiques de transformation du territoire. Ainsi consolidé en réseau, ce groupe de recherche initie des projets structurants qui mettent en partage les avancées liées aux thématiques identifiées, émanant tant des travaux de la relève, que de ceux de chercheurs aguerris.
La Chaire, au travers de projets de longue haleine, appuie également des communautés locales dans le développement d’outils de gestion et de mise en valeur de leur patrimoine (c’est le cas avec la mise en place de la Maison du patrimoine de la MRC de Vaudreuil-Soulanges ou encore dans les multiples projets visant la reconnaissance du patrimoine d’Arvida). La Chaire accompagne aussi des milieux qui sollicitent son appui dans le cadre de projets touchant en particulier le devenir d’églises et d’éléments du patrimoine à caractère religieux, en réunissant des acteurs à cette fin et forte de son expertise de nombre d’années dans ce domaine. À cet égard, le projet du Centre culturel et communautaire Sainte-Brigide est un projet phare. L’expertise de la Chaire se déploie également dans plusieurs municipalités ou régions à travers des projets visant un bâtiment ou une région.
À l’échelle internationale, la Chaire, par le biais de sa titulaire, est activement engagée auprès de l’Association of Critical Heritage Studies (ACHS), un vaste réseau de chercheurs en patrimoine disséminé sur tous les continents. De son initiative est né le chapitre francophone de l’ACHS (ACHSfr) qui veut fédérer les chercheurs de la francophonie au sein de cette entité plus large et promouvoir la recherche en langue française sur les patrimoines et les concepts spécifiques qui y sont mis de l’avant.
De même, le réseau de recherche sur les patrimonialisations, Respatrimoni, est né à l’issue d’une Rencontre internationale des jeunes chercheurs en patrimoine, et contribue au rayonnement et à la consolidation des recherches sur le patrimoine dans le monde francophone et au-delà.
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